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L’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes à la DGFiP, et plus largement au MEFSIN, est un sujet essentiel. Contrairement aux idées reçues, le statut du fonctionnaire ne garantit pas l’égalité en matière de déroulé de carrière, de rémunération ou encore de montant de pension.

Les représentantes et représentants du personnel l’affirment depuis longtemps. La DGFiP le prouve avec les données genrées de son rapport social unique en 2020.

Lors du recrutement, sauf le concours externe commun C, les femmes sont minoritaires dans les autres voies de recrutement externes, comparé à leur pourcentage de présence à la DGFiP. Les concours fléchés sur des missions liées à la sphère informatique ou au cadastre sont très masculins.

Parmi les contractuels recrutés sur un emploi permanent, les femmes sont plus nombreuses en CDD qu’en CDI. Sur les positions les plus précaires comme les PACTE et les services civiques, les femmes sont majoritaires à plus de 65 %.

En 2020, la comparaison des rémunérations nettes mensuelles moyennes montre encore de grandes inégalités entre les femmes et les hommes. Les différences sont majoritairement liées aux primes et indemnités relatives aux postes occupés. Les traitements plus élevés des femmes en catégories B et C sont le résultat de leurs plafonnements dans ces grades.

Les plus forts taux de différence s’observent sur les plus précaires : les personnels non-titulaires contractuels.

En matière de santé au travail, de grandes inégalités existent aussi. Les données relatives au nombre d’accidents ayant donné lieu à un arrêt de travail démontrent une forte proportion de femmes. Elles représentent 72,70 % des accidents. Les femmes sont très majoritaires parmi les accidents de trajet, les agressions, les chutes et les heurts. Elles représentent plus de 70 % des accidents et maladies professionnelles ayant donné lieu à la reconnaissance d’une invalidité permanente ou temporaire.

En 2020, les femmes représentent toujours 87,88 % des agentes et agents qui prennent un congé parental, 68,18 % des agentes et agents qui obtiennent une disponibilité pour élever un enfant de moins de 8 ans, 77,84 % des agentes
et agents qui suivent leur conjoint ou conjointe, 75 % des agentes et agents en disponibilité pour donner des soins à une ou un enfant, conjoint, ascendant pour raison de handicap. Cependant, elles sont largement minoritaires parmi les disponibilités pour créer ou reprendre une entreprise : 22,22 %, ou pour exercer un mandant local : 33,33 %.

En matière d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, la société doit encore et toujours évoluer. La DGFiP et le MEFSIN aussi.

Se battre pour obtenir de nouveaux droits pour l’égalité professionnelle, c’est se battre pour les droits des femmes et des hommes, agentes et agents de la DGFiP.

Les représentantes et représentants de Solidaires Finances Publiques et de Solidaires Finances siègent dans les instances dédiées à la préparation et à l’application des plans d’actions en faveur de l’égalité professionnelle femmes-hommes. Mais également dans toutes celles œuvrant à ce sujet transverse comme les CAP ou les futurs CSA. Nous nous battons pour avoir des textes offensifs, le recensement des violences sexuelles et sexistes, des moyens financiers et humains à la hauteur des enjeux pour passer de l’égalité formelle à l’égalité réelle.

Plus que jamais, voter Solidaires Finances Publiques et Solidaires Finances permet une cohérence et un suivi entre notre direction et le ministère.

 Pour une égalité professionnelle réelle à la DGFiP et au ministère : VOTEZ SOLIDAIRES FINANCES PUBLIQUES ET SOLIDAIRES FINANCES !