Plusieurs mois après le transfert des taxes d’urbanisme à la DGFiP, nous subissons de nouveaux effets négatifs de cette réforme mal menée. Au tour maintenant des CAUE d’en faire les frais.
Est-ce à dire que, maintenant, tout fonctionne pour le mieux dans la chaîne de traitement ?
On aimerait bien… mais pas encore.
Grandes oubliées de la DGFiP, les missions foncières sont pourtant essentielles pour le bon fonctionnement de notre société. Elles sont regroupées depuis maintenant plusieurs années, dans un service départemental unifié, le Service des Impôts Fonciers (SDIF), avec les missions cadastrales.
En France, les techniciens et les techniciennes géomètres sont des fonctionnaires, cadre B, rattaché-es à la DGFiP. Ils et elles exercent principalement des tâches relatives à la topographie, c’est-à-dire procéder à la mesure sur le terrain d’objets comme des bâtiments ou limites de parcelles, en vue de les représenter sur le plan cadastral. Leurs missions sont aussi foncières et fiscales. Mises à mal par les nombreuses suppressions de postes et restructurations, les missions de géomètres sont à présent démantelées avec des conséquences sur les conditions de travail des agents et des agentes mais aussi sur le service public qu’ils et elles rendent.