Un groupe de travail du CNAS s’est tenu le 3 mars sur la gouvernance des opérateurs de l’Action sociale présidé par G. AUJALEU, sous-directeur des politiques sociales et des conditions de travail. Autour d’un document indigent, le Secrétariat général a réuni les fédérations syndicales et les sept opérateurs concernés par sa réforme de l’Action sociale : AGRAF, ALPAF, EPAF, ATSCAF, COOP, CSMF, et Place des Arts. Un groupe de travail qui ressemblait fort à une « master class » sur le thème «comment meubler une réunion pendant 3 heures».

Un des très rares moments à noter pendant cette morne plaine qu’était ce groupe de travail, fut la remarque du représentant du Secrétariat général, sur la redondance des échanges depuis plusieurs mois… Instant lunaire où le Secrétariat général reconnaît la vacuité voulue de ces instances et qui ne servent qu’à cocher des cases du dialogue social, si tant est qu’on puisse encore qualifier ainsi ces longs monologues de l’administration qui se garde bien de répondre aux questions et interrogations. Laquelle ferait bien de se remettre en question plutôt que de faire porter aux fédérations la responsabilité des réunions « pas constructives» où «on consomme de l’énergie».

Que l’on ne s’y trompe pas : les représentant.e.s du personnel que sont les fédérations des Finances, dont Solidaires Finances, revendiquent de vraies instances de travail, de concertation avec des documents qui le permettent vraiment et non pas ces séances d’informations, au contenu à la profondeur discutable. Le CNAS ne doit pas être une chambre d’enregistrement. Conformément à l’article 9 de la loi de juillet 1983, les organisations syndicales sont des acteurs à part entière de l’action sociale, ce que le Secrétariat général oublie de plus en plus.

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L'intégralité du compte-rendu est disponible sur le site de notre fédération aux Finances, Solidaires Finances, ainsi que notre déclaration liminaire :
GT CNAS 3 03 21 - déclaration liminaire Solidaires Finances
GT CNAS 3 03 21 - Compte rendu