Les budgets pour 2026 sont au cœur de l’extrême instabilité politique actuelle. Les gouvernements successifs recyclent des propositions de mesures d’austérité à sens unique, qui vont toucher essentiellement les plus précaires et les fonctionnaires. Nous avons choisi (seulement) 2 mesures pour illustrer l’impact sur chaque agente et agent de la DGFiP :
- Le gel du point d’indice : actuellement fixé à 4,92278€, il passerait, en prenant pour base une inflation de 1,5 % en 2026 (moyenne des prévisions actuelles) à 4,9966217€.
- La diminution de 30 % du supplément familial de traitement (SFT).




C’est sans compter les mesures passées telles que la suppression de la GIPA ou le gel du point d’indice depuis 2010 qui fait perdre actuellement à Christophe plus de 500€ par mois, ou encore la baisse de 10 % de l’indemnisation des arrêts maladie qui ont fait perdre 946€ à Malika en 2024 pour une hernie discale (trois mois d’arrêt), causée par un poste de travail qui n’était pas adapté.
C’est sans compter sur la baisse du budget de l’Action Sociale qui empêchera Christophe et Malika de prendre une location ASF Vacances l’été prochain, ou les obligera à faire un choix sur les colonies pour leurs enfants.
C’est sans compter les mesures de perte de pouvoir d’achat indirectes générées par le doublement des montants et du plafond annuel des franchises médicales et des participations forfaitaires, ou le gel des dépenses d’aides sociales.