Monsieur le Directeur Général,
Le pays traverse une crise sanitaire d’une rare ampleur. Celle-ci inquiète légitimement nos concitoyens, parmi lesquels nos collègues. En cette période particulière, des mesures de prévention spécifiques doivent être déployées au quotidien. Si notre organisation ne cède pas à la panique, elle entend prendre ses responsabilités en portant à votre connaissance les éléments et les propositions qui suivent. Celles-ci visent à protéger et rassurer les usager.es et nos collègues pour leur permettre de faire face aux difficultés personnelles et professionnelles éventuelles et, ainsi, à participer à l’effort nécessaire pour enrayer cette pandémie.
Le droit de retrait ne se définit pas a priori.
Une réunion s’est tenue en présence des fédérations des Finances au ministère ce vendredi 28 février sur l’épidémie Coronavirus.
Dans un article du quotidien Les Échos, intitulé « Bercy adoucit la réforme du réseau des impôts » (vraiment ?), le Directeur général des finances publiques déclare :« Les évolutions structurelles peuvent faire peur. Il n'y a pas de mobilités forcées, et il y aura toujours une attention extrême aux personnes et à leurs conditions de vie et de travail.». Le quotidien précise d’ailleurs que « le patron du fisc dément que cette situation conduise à un malaise social, comme le syndicat Solidaires finances publiques l'a récemment clamé » (rapport "la reforme nuit gravement...").